Le zoo d’aujourd’hui fera l’objet de rénovation, une transformation profonde mais douce qui a nécessité l’avis et les idées que pouvaient avoir le public : « On a commencé à regarder ce qui plaisait aux gens dans le zoo sur les réseaux sociaux, commentaires, discussions. On a analysé ce qui fonctionnait bien et on s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup d’espaces qui étaient appréciés notamment toutes les iles avec les singes et les gibbons, la mini ferme, l’enclos des casoars, l’enclos des otaries : l’objectif n’est pas de tout refaire mais faire une transformation douce (dans certains enclos qui fonctionnent bien, en très bon état) et peut être certains enclos à améliorer pour le confort des animaux et la qualité de présentation. » Il y aura également un travail concernant l’environnement du site qui dispose d’une panoplie de plantations, puisqu’il s’agit d’un parc zoologique mais également botanique où il y a une vraie qualité dans la promenade du zoo liée à la présence végétale et aux arbres : « On essaye de préserver tous ces arbres et on essaye de faire ce projet autour des arbres, autour des bras d’eau et des enclos animaliers que l’on a conservés. »
Le projet du zoo s’organise autour de grands secteurs où les animaux seront regroupés en fonction de leurs origines. À travers ces zones, le but est de créer des paysages qui sont en cohérence avec les animaux : « L’objectif est de présenter des animaux d’Asie dans une ambiance asiatique et nous travaillons avec des végétaux asiatiques et des dispositifs paysager pour les évoquer. Il s’agit de retrouver la biodiversité dans le plus large spectre du règne animal avec des primates, des oiseaux, des serpents, des insectes appartenant à chaque biotope. »