2024 : L'Afrique s'invite dans la Sarthe
Depuis plusieurs années, le zoo de La Flèche poursuit son expansion, alliant nouveautés et réaménagements de ses anciennes installations. La redéfinition de son identité, boostée par une forte médiatisation, lui a permis de créer des espaces thématiques captivants, entraînant le public dans un voyage à travers les différents continents.
Après l’achèvement de la plus grande extension de l’histoire du parc en 2019, centrée sur la faune asiatique, les projets de réaménagement se sont succédés aux quatre coins du parc. À l’automne 2023, le tout nouveau territoire dédié aux « Légendes de l’Afrique » a été inauguré, mettant en vedette les prédateurs emblématiques de l’Afrique : les guépards et les lions. Cette première étape marque le début de la création d’un espace africain au cœur du parc. Depuis, le groupe de lions (deux femelles et un mâle) et le groupe de guépards ont pleinement pris possession de leurs territoires, pour le plus grand plaisir des visiteurs et des résidents des chambres du Safari Suite, situées entre les deux territoires.
Le zoo a ensuite enchaîné avec la réalisation de la suite de cet espace africain, dont la pièce maîtresse est la plaine africaine de 3 hectares. S’étendant sur une partie de l’ancien parking du parc, cette plaine a été conçue pour accueillir le groupe historique de girafes du parc.
Ayant toujours été présentées dans le rectangle sablonneux au centre de la partie historique du parc, les girafes ont laissés leur place aux dromadaires, une espèce que le zoo n’avait pas accueillie depuis plus de 10 ans, et qui cohabitent avec des chèvres anglo-nubiennes arrivés du Domaine de Pescheray.
Depuis juillet, elles explorent ce nouveau territoire en compagnie de nouvelles espèces qui viennent enrichir la collection du parc. Impalas, gemsboks, zèbres des plaines et autruches complètent ainsi la faune africaine de cette vaste plaine. Seuls les oryx manquent encore à l’appel pour que le tableau soit complet.
Comme dans de nombreux espaces de ce genre, les barrières et clôtures ont été remplacées par de larges fossés secs, offrant une immersion et une proximité accrues avec les animaux. La végétation, quant à elle, devra faire preuve de patience et de résistance pour se développer face à l’appétit des girafes, qui ne laisseront guère de répit à la jeune végétation plantée pour l’occasion. La première naissance ne se sera pas fait désirer longtemps, le groupe de girafes comptant déjà un nouveau membre quelques semaines seulement après l’inauguration officielle de la plaine.
Un autre changement majeur cette année est à noter du coté de l’entrée du parc. Le dernier éléphant d’Afrique du parc, Boten, est parti en début d’année en région parisienne, rejoignant le groupe présent dans le nouvel espace du Wow Safari de Thoiry.
Le territoire qu’il occupait n’est pas resté vacant très longtemps : quelques aménagements mineurs ont suffi pour en faire un parfait « bush africain », où phacochères et oryx d’Arabie cohabitent désormais dans cet enclos bien connu des habitués. Nul doute que les éléphants feront leur retour au parc dans le futur, mais pas avant la création d’un espace suffisamment vaste pour accueillir un groupe de plusieurs individus, conformément aux nouvelles normes.
Au centre du zoo, le groupe de manchots de Humboldt a vu son environnement légèrement modifié. Leur enclos historique, ouvert il y a plusieurs années sur l’ancien enclos des loutres, a désormais totalement fusionné. Bien que les bassins restent séparés en deux, l’espace terrestre a été unifié et repensé pour mieux s’adapter à leurs besoins.
2023 : Redessiner l'historique
Nouveauté majeure de l’année 2023, mais pas encore ouvert lors de ma visite en juin, “les légendes de l’Afrique” se font encore attendre. Les deux espaces pour lions et guépards sont actuellement en cours de finition , tout comme le “Safari Suite” et ses 20 lodges et 12 suites, qui devrait officiellement ouvrir à la fin de l’été d’après le calendrier des réservations.
Nous avons néanmoins une visualisation plus complète sur le nouvel espace des lions qui prend place sur les anciennes installations des tigres puis des guépards, gibbons, et l’ancienne pampa australienne. Ces derniers ont emménagés dans ce nouvel espace le lundi 26 juin.
En 2019, le Zoo de la Flèche a inauguré son nouvel espace pour les tigres et son bassin en aqua vision. Malheureusement Jalur et Wanita sont des vieux tigres et vont rarement se baigner. Néanmoins, ils bénéficient d’un grand espace avec énormément de végétation dense pour leur offrir une retraite paissible.
L’année dernière, et suite au travaux entrepris sur les hauteurs du parc, les émeus et kangourous ont rejoints les wallabies de Bennett dans une nouvelle pampa australienne. L’occasion de découvrir également une nouvelle espèce : des wallabies des rochers.
Une volière a été construite pour accueillir les vautours fauve du parc qui peuvent ainsi bénéficier d’un plus grand espace et d’un accès direct vers l’amphithéâtre des oiseaux situé juste à coté.
Autre rénovation du parc, le bassin des otaries a été totalement refait à l’hiver 2020/2021. Suite aux décès de Lucky et Wally l’année dernière, le parc a reçu au début de l’année deux jeunes otaries dont une en provenance d’Allemagne. Encore très jeune, il faudra plusieurs mois, voir année, avant d’apprendre et réaliser ce que pouvait faire leur ancêtre dans les présentations pédagogiques du zoo.
La terre des ours polaires qui a ouvert ses portes le 11 juillet 2020, a permis de doubler l’espace de vie de cette espèce. Des rivières et des bassins, des espaces de jeu et de découverte, une tanière maternité ainsi des espaces de médical training ont été installés dans ce nouveau et grand espace dévolu aux ours polaires.
Suite au départ des loutres du Canada, les loutres d’Asie ont quittés l’installation des pandas roux à proximité de la plaine asiatique pour rejoindre cet espace juste à coté des points de restauration du parc.
La visite se termine avec le nouvel espace des saimiris, maras, ibis rouges et fourmiliers qui remplace l’ancien vivarium et les loges intérieurs des fourmiliers, qui ont malheureusement pris feu début 2020. Un petit espace collé à la volière heberge le couple de tatous à 6 bandes qui ont démémagé suite à la fermeture du vivarium qui état vetuste. Juste à coté un des petits enclos qui hébergait auparavent des aras, présente maintenant des tortues mauresque.
