ACTUS DE LA RESERVE ZOOLOGIQUE DE LA HAUTE TOUCHE

2024 : Une balade au grand air à la Haute Touche

Cela faisait plus de 8 ans que je n’avais plus visité la réserve zoologique de la Haute Touche. J’y suis donc retourné fin mai pour une ballade au grand air pour découvrir la belle collection de cervidés mais aussi les différents aménagements ou changements qui ont lieu durant ces 8 dernières années.

La visite commence par la traditionnel balade en voiture pour découvrir certaines espèces telle que les sangliers, les loups, les cerfs élaphes ainsi que les  grands espaces des cervidés, observable également de l’intérieur de la réserve. Depuis ma dernière visite, certaines espèces ont déménagés. C’est le cas des daims qui sont maintenant répartis dans 3 espaces, daim moucheté, daim blanc et daim noir. Le dernier enclos juste avant le laboratoire était vide. Il devait normalement présenter des cerfs élaphes. A ma dernière visite, des cheveaux de Przewalski y était présentés. Ils ont maintenant déménagés dans l’un des grands enclos de la rotonde.

Arrivée dans la partie pedestre, après avoir déposé le véhicule sur le parking, nous découvrons une volière vide qui, dans le passé, a hébergée des aigles.

Dans la cour de l’administration ou il est possible d’observer la nurserie des tortues cistude, le grand espace central ou sont hébergés différentes espèces de canards, a été réaménagé dernièrement avec des rochers et autres végétations.

Au début de la visite à pied, nous observons 2 grands espaces entourant l’allée principale. Ils sont maintenant le lieu de vie de guanacos pour le coté droit et de vigognes pour le coté gauche. Ces deux espèces cohabitent avec des nandous.

 

Du coté des coatis, 3 femelles sont actuellement présentées à La Haute Touche, une vielle femelle, une autre récupérée dans la nature et enfin une femelle succeptible de procréer. Elles seront prochainement rejoints par un mâle dans l’espoir de lancer la reproduction de cette espèce. 

Nous arrivons par la suite au grand espace des élans. Suite à la mort de l’unique Elan d’Amérique, le parc s’est réorienté vers la présentation d’élan d’Europe, plus commun en captivité. Un couple y a été formé. La direction espére donc une prochaine naissance.

Après etre passé du coté de l’enclos de contact des wallabies et devant les magnifiques gaurs du parc, nous nous retrouvons devant le nouvel espace de la partie asiatique du parc. Ouvert en 2017, il regroupe, en son centre, une famille de pandas roux cohabitant avec des grues de Mandchourie, qui couvrent actuellement un oeuf, et des muntjacs. Autour, les takins du Mishmi et les markhors profitent d’un vaste espace avec une haute partie rocheuse, et les cerfs du Pére David, d’une grande prairie herbeuse.

Quelques déplacements d’espéces ont eu lieu dans les grands espaces de la rotonde. Dans la continuité de la visite, vous pourrez découvrir des cerfs de Dybowski, des cerfs l’Eld, des sika de Formose, des cheveaux de Przewalski, des oryx algazelle, des addax, des gnous à queue blanche, des cerfs de Duvaucel, des cerfs cochon et enfin des nilgauts. Des naissances ont également enregistrées comme des cerfs cochon, cerf sambar, sitattungas, niglauts ou des sika pseudaxis. 

La volière, lieu de vie du groupe de coatis avant leur déménagement au début de la visite, a été totalement réaménagée pour présenter deux espèces d’oiseaux : des touracos violet et des gris du Gabon. Dans l’une des petites plaines africaine, les springboks ne sont plus présentés. Egalement, à coté du grand lac, les ibis et autres cigognes cohabitent maintenant avec les sitatungas.

 

Des potamochères ont également pris possession d’un espace qui faisaient parti auparavent de la plaine africaine ou sont hébergés éland du Cap, damalisques et autruches.

Le groupe de trois babouins de Guinée de la réserve de la Haute-Touche, va être complété par l’arrivée de 11 mâles en provenance du zoo de Vincennes. La Haute Touche aura donc le plus grand groupe de mâles babouins au monde. Un nouvel espace est en cours de finition avec un grand batiment pour accueillir ces nouveaux individus. 

Dans la grande plaine africaine, les bisons sont partis vers d’autres parcs zoologiques. Elle présente maintenant 3 espèces, les watussis, qui vivaient avant dans la petite plaine africaine, des zébres de Grant et des autruches.

 

Juste a coté de la plaine, un petit espace aménagée d’une petite serre permet de présenter des tortues méditerranéennes

 

En regagnant la place centrale du parc, nous pouvons découvrir un petit enclos avec 2 grues de Paradis, nouvellement arrivées, qui cohabitent avec des tardones carsacas.

Juste derrière une volière heberge un groupe de tamarins empereurs.

On termine par la visite des îles aux lémuriens. La haute Touche présente une belle collection avec les makis cattas, les lémurs couronnés, les lémurs noirs ou les varis noir et blanc, toutes des espèces en danger critique d’extinction . Dommage que la volière centrale, batiment pour les lémuriens, n’est pas été réaménagée ou reconstruite.

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