PARC DE LA TETE D OR (LYON) : FORETS D ASIE

Les travaux du projet Forêts d’Asie ont démarré fin 2019 dans l’enclos qui autrefois abritait les éléphants.  Il s’agissait d’engager une opération de désamiantage de l’ancien bâtiment qui a été reconverti en une petite serre tropicale pour les espèces de l’Asie du Sud Est et d’aménager sur le devant du bâtiment une vaste volière d’immersion pour les animaux qui y vivront.

Forêts d'Asie

Aménagées sur un site de 4 000 m2, autrefois occupé par les éléphants qui sont partis en retraite à Monte-Carlo, le projet “Forêts d’Asie” a ouvert officiellement ses portes en juillet 2021, après plus de cinq années de réflexion. 4,8 millions d’euros ont été investis par la Ville de Lyon, pour abriter une vingtaine d’espèces animales d’Asie du Sud-Est.

Parmi ces espèces animales présentes, 11 sont considérées comme en danger, alors que 11 étaient déjà présentes au zoo du parc mais ont été relogées dans cette nouvelle partie.

La visite commence par la nouvelle volière des gibbons à favoris blancs et les élaphodes qui étaient auparavant présentés dans deux autres enclos du Parc de la tête d’or. 

Nous sommes ensuite invité à pénétrer dans l’ancienne éléphanterie, devenue maintenant une petite serre tropicale, dédiée aux mammifères, oiseaux et reptiles, originaire du sud-asiatique.

Nous sommes accueillis par un premier enclos sur notre gauche ou sont hébergés les toupayes de Bélanger. L’espace est composé de deux enclos qui peuvent être fusionnés et observable à l’entrée mais également après la porte d’entrée nous amenant à découvrir la serre tropicale. 

Dès notre rentrée, la végétation luxuriante et l’hygrométrie à 80% nous envahi, mais nous laisse entrevoir les espèces d’oiseaux qui vivent actuellement.

En effet, cette espace végétal héberge des étourneaux de Bali et des perdrix roulroul qui vivent librement dans ce nouvel espace tropical.

Trois vivariums ont été installés dans la serre. Le premier est occupé par des serpents ratiers rhinocéros et le second par des lézards crocodiles de Shin. 

Un autre espace, encore inoccupé, permettra d’observer dans quelques temps, d’autres petites espèces prévues dans ce projet comme des mantes ou des rainettes par exemple.

Nous arrivons ensuite sur l’enclos d’hiver des tapirs malais. Cet espace, aménagé d’un substrat d’écorce et d’un bassin, permettra d’observer cette espèce en danger, en intérieur lors des journées plus froides. Les loges intérieures, non accessible aux publics, sont également reliées à cet espace et aux enclos extérieurs.

Un grand bassin est observable sur notre droite. Il héberge deux espèces de tortues, les tortues asiatiques géantes des marais et des emydes à cou rayée.

 

 

Avant de regagner l’extérieur et découvrir la nouvelle volière d’immersion, le visiteur est invité à découvrir le bâtiment qui loge les gibbons à favoris blancs.

Nous voici enfin au cÅ“ur de la volière de 1 770 m² et de 8 mètres de haut, partagée par une dizaine d’espèces d’oiseaux et de mammiféres.

La visite commence par une nouveau point d’observation sur la volière des gibbons. Haute de 10 m en hauteur globale, et à la géométrie irrégulière, cet espace a été aménagé avec des réseaux de branches, cordes et autres agrès d’évolution.

Les tapirs malais disposent de 3 enclos dans la volière ce qui représente 80% de la surface d’évolution extérieure. Le premier, ci dessous, n’est pas relié à un bassin mais un système de douche a été installé pour humidifier l’animal qui y vivra. 

Pinola, la femelle tapir malais, arrivée de Nuremberg en Allemagne, sera bientôt accompagné d’un mâle pour espérer une reproduction pour cette espèce en danger sur la liste de l’IUCN.

Nous arrivons au point central de la volière qui surplombe le bassin et les deux espaces terrestres des tapirs.

Ce bassin extérieur de 300 m² et 2m10 de profondeur, où se retrouvent les tapirs malais mais également les autres espèces d’oiseaux telle que la douzaine d’ibis à tête noire, les dendrocygnes siffleur, les calaos à casque rouge, les fuligules de Baer, les faisans du Vietnam et bientôt les binturongs.

Un deuxième enclos pour tapir malais est situé un peu plus loin et permet également d’avoir un accès au bassin. Ce dernier est accessible par un tunnel relié aux installations intérieures des tapirs dans la serre tropicale.

La visite se termine par une porte en bambou et un nouveau sas pour éviter que les oiseaux de la volière s’échappent. Le bambou est d’ailleurs très représenté dans l’ensemble de Forets d’Asie.

Une dernière vision s’offre à nous pour découvrir de l’extérieur la volière “Forêts d’Asie” par le sentier des secrets et pour visualiser le deuxième espace du tapir malais, vu avant la sortie définitive de la volière.

Si la forêt d’Asie est donc achevée, d’autres projets sont à l’étude, en trois axes : continuer d’améliorer le bien-être animal, réintroduire des spécimens dans des espaces de semi-liberté et enfin créer des espaces pour la conservation d’espèces sauvages françaises et européennes menacées.

– Les crocodiles quitteront définitivement le parc de la Tête d’Or pour rejoindre le Maroc, dans des oueds protégés (dans quelques mois).
– L’enclos des ours pourra être réaménagé pour reloger une ou plusieurs espèces.
– L’enclos des loutres et des binturongs va évoluer.
– un projet de prairie d’Europe est à l’étude sur l’actuel plaine des daims.
– le départ des gibbons va permettre d’agrandir l’enclos des panthères de l’Amour.

2 réflexions sur “PARC DE LA TETE D OR (LYON) : FORETS D ASIE”

  1. très beau projet en effet, mais les binturongs sont toujours dans leur enclos d’origine semble-t-il, en tout cas aucun dans la forêt. Le calao (un seul) a certainement eu des problèmes car il ne se déplace plus dans la volière (quand il est de sortie). Et la pauvre tapir espère son prince charmant …Il manque encore des espèces par rapport au projet initial.

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