Le parc naturel de Cabárceno, est un espace hybride, intégrant la notion de parc zoologique, dans un très vaste parc naturel. C’est en effet un site démesuré, s’étendant sur pas moins de 750 hectares, faisant ainsi de lui, le plus grand zoo d’Europe (en terme de superficie). C’est par sa morphologie unique, que le parc peut proposer à ces visiteurs, une expérience unique, des plus dépaysante. Le visiteur va donc pouvoir arpenter librement les quelques 20km de route, traversant le parc et permettant de nombreux points d’arrêts, à la découverte des différents enclos.

Le massif montagneux dans lequel s’inscrit le parc, fut exploité dès l’époque romaine, pour ses grandes qualités minières. Les différentes exploitations au fil des siècles, ont façonnées un paysage totalement unique, révélant les qualités géologiques de la région. Ces exploitations se sont arrêtées en 1989, date à laquelle le site fut classé parc naturel et où le zoo a pu prendre la succession, de cette riche histoire. La végétation et l’érosion naturelle ont alors pris le pas sur les modifications humaines et ont permis d’obtenir ce site unique au fort caractère. Le parc a décidé de conserver les traces de ces exploitations minières, aux abords de son entrée nord (Obregón), avec les vestiges des infrastructures minières les plus récentes.

Dans un tel environnements, les animaux jouissent de gigantesque espaces, souvent les plus grandes installations d’Europe. Ainsi nous pouvons nous émerveiller face à la colossale falaise des ours, un territoire de 33 hectares, où évolue près d’une cinquantaine d’ours bruns, dans des conditions au plus proche de la nature. En effet, il est primordial pour le parc, de pousser au maximum les animaux à exploiter leurs instincts naturels, hormis l’instinct de survie et l’apport de nourriture. Batailles de territoires, intimidations, accouplements ou encore hiérarchisation, tous ces comportements peuvent être observés et analysés quotidiennement.

Le parc de Cabárceno est au centre de nombreuses recherches scientifiques et missions de conservations. On peut noter par exemple, les nombreuses recherches menées autour de son vivarium, réunissant une impressionnantes collections de serpents venimeux (notamment de nombreux cobras d’espèces diverses). De plus, le parc présentent le plus grand groupe, hors d’Afrique, des imposants éléphants d’Afrique. Avec actuellement 21 individus, sur un territoire de 20 hectares, il est l’un des points majeurs de la conservation de cette espèce.