BIOPARC DE DOUE : LA VOLIERE AFRICAINE

Lancé en 2018, sous l’égide de son directeur Francois Gay, le Bioparc de Doué a ouvert en 2020, une grande zone nommé « Le cratère des carnivores » ou sont présentés lions d’Afrique, guépards, suricates, octocyons ou porc-épics d’Afrique Australe.

Dans le but de développer cette zone, une nouvelle carrière aux falaises sinueuse à été créées par les équipes techniques du parc. Cette volière, qui fait  écho à ses cousines européennes et sud-américaines déjà acclimatées aux carrières de faluns douessins,  offre aux visiteurs du Bioparc un nouvel espace de 2 000 m² dédié à une quinzaine d’espèces représentatives des hauts plateaux éthiopiens, somaliens et plus globalement du continent noir. 

La construction

Initialement imaginée en même temps que le projet du cratère des carnivores, la volière africaine devait être deux fois plus petite sans y entrer dedans. Aidé par sa femme , à la tête du bureau d’études, il a revu sa copie:  démultiplié l’espace pour créer une volière immersive comme le parc sait le faire, en jouant sur des couches de falun qui se superposent. Les équipes ont du creusés et enlever une grande quantité de terre avant l’aménagement et la structuration de la volière.

Si le terrassement a été entamé en septembre 2018, le chantier a été mis en pause pendant un an et a été redémarré en septembre 2020.

Des difficultés techniques sont également apparues dans la création : le Bioparc a dû réfléchir à une solution technique pour conforter les palplanches avec des roches plus lourdes que ne le laissait présager l’étude technique. Une ceinture métallique périphérique a été installée pour les contraindre davantage et éviter qu’elles ne s’écartent.

Autre difficulté : la pose du filet en acier inoxydable. S’il est fabriqué avec des petites mailles pour s’adapter à la taille des oiseaux africains, il est très difficile à tendre. Il a fallu quatre mois pour y parvenir. Le parc a pu compter pour ça sur le savoir-faire  d’Alicia Gauthier, une ancienne trapéziste américaine reconvertie dans la pose des filets qui est parvenue à contraindre la matière dans les airs ! Elle a d’ailleurs participé à l’élaboration de la grande volière de Beauval ou la volière africaine de Sigean.

Au mois de mai 2021, le Bioparc a officiellement ouvert la volière africaine.

La volière africaine

Au milieu de cet amas de roches et accueillis par les chants mélodieux de ses habitants, un espace minéral semi-encastré de 2000 m2, sur une dizaine de mêtre de longueur a été construit.

Deux possibilités évolutions s’offrent à vous. Suivre le sentier serpentant entre les falaises de roche fossiliaire, glané dans une  carrière, à 30 km de Doué. Des lianes ont été positionnés sur l’ensemble de la volière pour permettre aux oiseaux de s’y poser.

Ou empruntez la passerelle suspendue pour profiter d’une vue imprenable sur ce grand espace.
Cela vous permettra également de contempler la végétation faite de plantes ornementales comme des palmiers, dracaena, albizia ou sureau noir.

Les espèces de la volière

Des chants mélodieux interpellent les visiteurs, des espèces d’oiseaux sillonnent les airs au coeur cette volière, accompagné d’un mammifére unique visible sur les hauteurs depuis les affuts rocheux de la volière.

Daman des rochers (Procavia capensis)

Pintade vulturine 
(Acryllium vulturinum)

 Tourterelle maillée 
(Spilopelia senegalensis)

Touraco de Livingstone
 (Tauraco livingstonii)

Œdicnème criard 
(Burhinus oedicnemus)

Tourtelette émeraudine 
(Turtur chalcospilos)

Cossyphe à calotte neigeuse 
(Cossypha niveicapilla)

Tisserin gendarme 
(Ploceus cucullatus)

 Guêpier d’Europe
(Merops apiaster)

 Colombar waalia
(Treron waalia)

Francolin à cou jaune 
(Pternistis leucoscepus)

Spréo superbe
(Lamprotornis superbus)

Alecto à tête blanche 
(Dinemellia dinemelli)

 Barbican à poitrine rouge
 (Pogonornis dubius)

Huppe fasciée 
(Upupa epops) 

Inséparable à joues noires 
(Agapornis nigrigenis) 

Irrisor moqueur 
(Phoeniculus purpureus) 

Dans le passé, d’autres espèces ont été également présentées au coeur de la volière comme des ganga cata ou des calaos de Decken. Il était aussi question à l’ouverture, de présenter des oréotragues pour relancer l’élevage de cette espèce en Europe, mais pour le moment, l’idée d’un transfert depuis les Etats Unis est au point mort. 

La pédagogie

A coeur de la volière, sur la partie haute et basse, les visiteurs pourront découvrir des panneaux les différentes espèces qui cohabitent dans cet espace, au même titre de ce qui a déja était fait au coeur du territoire des okapis ou dans la grande volière sud-américaine.Des panneaux sur la création de cet espace sont également disponible. 

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